Témoignage de l’auteur de cette présentation de Louise de France

La relecture du parcours effectué par Madame Louise depuis ses premières années à la Cour jusqu’à ses derniers instants m’a rappelé l’expression selon laquelle le Père Dominique Poirot aime à évoquer « l’unité royale » de cette vie. À y bien regarder, la rupture a-t-elle été si radicale entre les années où la princesse a su mener, malgré ses obligations, une vie effacée vouée à la prière et à la méditation et celles où la carmélite, investie de charges qu’elle soupçonnait lui avoir été confiées en raison de son origine, se vit sollicitée maintes fois pour intervenir dans quelque affaire ou l’intérêt de l’Ordre ou de l’Église était en jeu.

Ainsi de chacun d’entre nous qui sommes souvent conduits à renoncer à ce que nous aurions idéalement voulu qu’il advînt de notre vie, pour nous mettre à l’écoute de la seule volonté du Seigneur dans la quotidienneté la plus incarnée de nos existences d’hommes et de femmes du XXIe siècle. Élevés par la grâce du baptême à la dignité de fils et filles de Dieu, ne sommes nous pas appelés à assumer à chaque instant « Ici et maintenant » l’appel qui nous a saisis, en tout ce que nous sommes, pour nous faire avec Jésus Christ, prêtres prophètes et rois.

I - Princesse et carmélite

Tout au long des années qu’elle a dû patienter à Versailles, Madame Louise s’est trouvée devant cette question. Serait-elle un jour vraiment carmélite ou resterait-elle toujours princesse, prisonnière des chaînes dorées en lesquelles sa naissance l’avait enfermée ? Sa prière à Sainte-Thérèse à la veille de quitter le château, au bout de dix huit années de patience, disait l’ardeur de son désir de se voir libérée définitivement de sa condition pour se donner toute à Dieu.

Ne suis-je pas assez éprouvée, ne connaissez-vous pas à fond le vœu de mon cœur après tant d’années de constance ? Doutez-vous de ma résolution, m’avez-vous vue varier un seul instant, ne m’avez-vous pas toujours aperçue toute tournée vers la voix qui m’appelle, tendant à elle de toutes mes pensées, de tous mes désirs et de toutes mes forces ?

Au lendemain de sa prise de voile, son action de grâce exprimait bien le soulagement de se voir enfin admise en ce lieu devenu pour elle une Terre promise.

Ce que j’ai quitté n’est rien, et ce que j’ai trouvé ici est tout, puisque c’est vous que j’y ai trouvé. Ô mon Dieu, mon tout !

Comparant son sacrifice à celui de ses compagnes elle disait :

Toutes mes sœurs ont plus sacrifié à Dieu que moi, car elles lui ont fait le sacrifice de leur liberté, au lieu que j’étais esclave à la Cour, et mes chaînes pour être plus brillantes, n’en étaient pas moins des chaînes.

Cette radicalité qui lui a fait, même au milieu des fastes de la Cour, rechercher le plus grand effacement en se retirant seule dès que ses devoirs le lui permettaient la poussa à désirer instamment être oubliée, perdue aux yeux des hommes pour ne plus vivre que sous le regard de Dieu :

Ne craignez pas que je me rappelle jamais ce que j’ai été, je veux oublier jusqu’à mon nom.

Or dès son entrée à Saint Denis, ce saint et pieux désir ne s’avéra-t-il pas vain ? Eût-elle pu rester en clôture en renvoyant sa suite si elle n’avait pris la précaution de présenter ce billet écrit de la main même du roi :

Les dames qui suivront ma fille Louise, lors de son départ pour le couvent où elle désire se retirer avec mon agrément et permission, lui obéiront ainsi que l’officier de mes Gardes et les gardes du corps et écuyers, sur tout ce qu’elle leur commandera, comme si c’était moi-même qui le leur disait.

Il lui fallut donc bien se prévaloir de l’autorité de son père pour qu’on la laissât. On peut s’imaginer l’étonnement des religieuses, apprenant par leur Supérieur, l’abbé Bertin, que la princesse serait désormais des leurs. L’une d’elles, quand la communauté menacée d’être dispersée par la Commission des réguliers avait fait une neuvaine pour recevoir une novice, n’avait-elle pas dit : Il nous faudrait au moins une fille de roi !

S’habituer à l’âpre vie du Carmel ne fut sans doute pas chose facile, mais tous les petits sacrifices de sa sensibilité lui furent doux. D’ailleurs, pour être rude la bure de sa nouvelle tenue était-elle tellement plus inconfortable que les roides soieries, les dentelles raides d’amidon dont elle devait se parer à Versailles ? La jeune Marie-Antoinette quand elle lança la mode des tissus légers et vaporeux ne le fit pas seulement par coquetterie, mais pour se sentir plus libre dans ses mouvements. Sans doute descendre seule l’escalier du couvent, quand on n’a jamais fait un pas sans être accompagnée d’un page, chausser des alpargates, alors que l’on est habituée aux talons hauts et que les cheville gonflent au bout de quelques heures : voilà bien quelques petites mortifications acceptées et vite surmontées.

Le plus difficile fut de se faire reconnaître comme une carmélite ordinaire. Quand il s’agit de lui choisir un nouveau nom elle se contenta de dire : Tous les noms me sont égaux pourvu qu’on ne me donne ni celui de Marie ni celui de Louise : il faut faire oublier ce que j’ai été. Elle accepta donc de bon cœur celui qui lui fut proposé, rappelant toujours avec insistance : La sœur Thérèse de Saint-Augustin ou une autre carmélite c’est la même chose, à la différence près qu’elle est la moins vertueuse de toutes.

Ne plus s’entendre appeler « Madame », tel était bien son souhait. N’obtenant pas satisfaction, spontanément, elle se tourna vers son père pour qu’il demande que cessent tous ces égards. La réponse de Louis XV fut toute simple et pleine de bon sens. L’obéissance ne consistait-elle pas aller jusqu’à accepter humblement de ne pas être mise tout de suite au même rang que les autres : Si vous êtes venue pour faire votre volonté, on vous les ôtera [les ménagements ] par respect à vos ordres, mais si vous êtes venue pour obéir on vous les laissera parce que je les ai ordonnés.

Madame Louise, en vérité, ne put jamais obtenir que l’on oubliât totalement son origine. Le faste de la cérémonie de la prise de voile qu’elle reçut des mains de la jeune Marie-Antoinette le confirme. D’ailleurs sa seule venue à Saint-Denis changea complètement le sort de la communauté. La pension accordée par le roi permit non seulement de régler les dettes du couvent et d’y faire des travaux nécessaires mais aussi de venir en aide à d’autres maisons.

L’entrée de Madame Louise à Saint-Denis eut aussi un effet d’entraînement : le noviciat se repeupla. Au lendemain de sa prise de voile elle fut nommée maîtresse des novices. Nouvelle faveur ? Ou plutôt choix judicieux, tenant compte de l’expérience du monde de cette femme de trente quatre ans qui avait su persévérer dans sa vocation au milieu d’une société où tout aurait pu l’inciter à se laisser aller à la douceur de vivre. Surmontant son scrupule de n’avoir été désignée qu’en raison de sa dignité, dépassant l’appréhension de ne pas être à la hauteur de la tâche, Sœur Thérèse de Saint-Augustin, s’appliqua à faire de celles qui lui étaient confiées de vraies filles de Sainte Thérèse. Dépassées ses premières craintes, elle ne cessa de rendre grâce et de s’émerveiller :

Je ne puis voir mes novices sans me sentir encouragée au service du Seigneur. Leur ferveur s’élève sans cesse contre mes lâchetés. Je rends grâce à la divine Providence d’avoir environné ma faiblesse de ce petit groupe d’anges qui ne respirent que le pur amour de Dieu, et qui en faisant ma confusion, font cependant aussi ma joie…. Je regarde mes novices comme autant de maîtresses que le Seigneur m’a données dans sa miséricorde pour m’apprendre à être humble, mortifiée, courageuse, pénitente et fervente.

Ses filles lui rendaient bien la même estime et les conseils qu’elle leur prodigua, tant pendant les deux ans où elle fut investie de cette charge que lorsqu’elle devint à trois reprises leur prieure, témoignent de l’équilibre, du bon sens avec lequel elle les guidait. Rapportés au procès de béatification leurs témoignages furent réunis dans un recueil publié à la suite des “Méditations eucharistiques” sous le titre de “Testaments spirituels”.

Je ne sais qu’une chose, c’est de faire la Règle de mon mieux, et de la faire faire aux autres de son mieux aussi, mais avec beaucoup de charité, de condescendance pour les faibles, sans tomber dans la faiblesse.

Ainsi définissait-elle sa « méthode » pédagogique fondée avant tout sur l’exemple. Aucun laxisme, aucune rigueur, une grande humanité, un brin d’humour, une sincérité, une spontanéité qui lui faisaient dire sans détour sa pensée. Au quotidien une attention toujours en éveil la rendait soucieuse des moindres besoins de ses compagnes. Mais elle veillait aussi à une discrétion nécessaire qui permît non seulement d’éviter entre elles tout attachement particulier mais aussi de divulguer quelque confidence qu’elle aurait reçue de l’une d’elles :

Il y a une infinité de choses qu’elles [les supérieures] ne doivent pas communiquer parce que c’est le secret des cœurs.

Sa piété était simple, aussi éloignée du Quiétisme que du Jansénisme, et à mille lieues des pensées des Philosophes. Mais elle n’entra pas vraiment dans les débats idéologiques de son temps. Son seul souci : préserver la pureté de la foi et ramener les âmes égarées vers leur unique Pasteur ; voir rentrer au bercail les brebis égarées dont elle croyait sincèrement qu’elles allaient à leur perte. D’où les efforts déployés pour que la Sœur Marthe revenue âgée et impotente à Saint-Denis après en avoir fui au moment de la crise janséniste adhérât à la bulle Unigenitus. D’où sa consternation en apprenant que son neveu le roi Louis XVI avait signé l’édit de Tolérance. D’où aussi sa réticence à l’idée de toute sécularisation, moyen commode en ce siècle de caser les cadet(te)s de famille tout en leur permettant une vie facile. Elle rêva même peut-être de contribuer à rétablir une plus stricte observance au sein de l’Ordre. Son enthousiasme l’entraîna en cela à agir inconsidérément en saisissant directement le Pape Clément XIV du projet de réforme des Carmes de Charenton désireux de revenir à plus de fidélité à la Règle primitive. Envisageant que l’exemple pût se propager, elle saisit Rome par l’intermédiaire du cardinal de Bernis en « court-circuitant », il faut bien le dire, le provincial des Carmes. Peut-on en conclure pour autant, à l’instar de Marie-Antoinette qu’elle fut « la petite carmélite la plus intrigante du royaume ? »

"En entrant ici j’ai renoncé au bonheur de faire des heureux"

Vu son caractère entier, Madame Louise n’a pu prononcer ces paroles sans penser s’y tenir. Mais à l’épreuve des circonstances, entre le désir de se retirer du monde et d’en être oubliée et la tentation d’user de ses relations familiales pour servir l’Église, quelle a donc été réellement son attitude ? A y regarder de plus près, on constate qu’elle agit toujours, avec pragmatisme, souvent sur un coup de cœur, parfois avec maladresse, mais toujours avec une grande sincérité. Refusant systématiquement toute intervention dans une affaire de privilège ou d’honneur, elle se laissait toucher dès lors qu’il s’agissait de favoriser une vocation sincère, de promouvoir l’Ordre mais aussi de défendre les valeurs auxquelles elle était sincèrement attachée. S’agissait-il de la fondation d’un nouveau couvent à Alençon, elle se dépensa sans compter. S’agissait-il d’encourager la vocation d’une jeune fille désireuse de prendre le voile, elle s’entremettait pour lever le veto familial ou pour faire payer sa dot si l’obstacle ne venait que d’un manque de moyens. Ainsi obtint-t-elle la protection de la Reine pour Madame Lidoine qui prit par reconnaissance le même nom qu’elle en religion. L’héroïque sacrifice de celle qui, devenue prieure du carmel de Compiègne, fut la dernière à monter à l’échafaud après avoir soutenu le courage de ses filles, donne à penser de quelle trempe était les religieuses formées pourrait on dire « à l’école de Madame Louise. »

En toute chose, on reconnaît bien le tempérament fougueux et la franche spontanéité qui lui feront de la même façon s’adresser avec tant de vivacité à Mique, l’architecte de Marie-Antoinette pour se plaindre de la lenteur des travaux pour la construction de la nouvelle église du carmel.

Je suis désespérée Monsieur, notre église n’avance point, toutes les fois que je veux presser les ouvriers… ils me répondent qu’ils attendent vos ordres et vous ne venez ni ne les envoyez. On m’a dit dernièrement que vous étiez enrhumé, mais vous ne l’êtes pas depuis trois mois !…

Elle suivit attentivement le chantier ; refusant que l’on y travaillât le dimanche, elle ne s’en laissa pas conter sur la façon dont il devait être conduit : ce temps ci on devrait travailler dès cinq heures du matin ; et on ne peut pas nous tromper là-dessus, car on entend bien de notre chœur si on travaille ou ne travaille pas

Cette véhémence a peut-être parfois poussé Madame Louise à se départir de sa réserve au point d’être considérée comme la tête du parti dévot. Résistance spirituelle à l’image du zèle ardent qui enflammait le prophète Elie ? Elle n’était pourtant pas toujours si libre qu’on peut le croire, du fait même de sa position. Le meilleur exemple qui en soit est celui de l’accueil à Saint-Denis des carmélites des Flandres. Chassées de leurs couvents par l’édit de Joseph II, qui ne voulait plus dans ses états de congrégations qui ne fussent vouées à quelque œuvre « utile », les religieux et religieuses contemplatifs se voyaient condamnés à s’exiler ou à retourner dans le siècle. Les carmélites étaient évidemment au premier titre frappées par cette mesure. Madame Louise en fut touchée mais ne fut pourtant pas la première à leur ouvrir son couvent. Pour elle l’affaire, inévitablement, se tournait en affaire de famille. Joseph II n’était-il pas le frère de la Reine ! Quand elle l’avait reçu à Saint-Denis quelques années auparavant, alors qu’il était en visite en France sous le nom de comte de Falkenstein, il avait manifesté son peu d’enthousiasme pour la vie menée au couvent : Vraiment Madame, j’aimerais mieux être pendu que vivre ici comme vous vivez ! Ce à quoi elle avait répondu : Croyez ma double expérience : je suis en droit de prononcer que la carmélite est plus heureuse dans sa cellule que la princesse dans son palais. Il n’en avait évidemment pas été convaincu !

Mais comment obtenir de Louis XVI qu’il invitât officiellement les religieuses vivant sur les états de son beau frère à venir se réfugier en France sans que cela parût une provocation, un défi, une ingérence pourrait-on dire dans l’exercice du pouvoir de ce prince ? La prudence de Madame Louise au commencement de cette affaire s’explique donc. Toute carmélite qu’elle fût, elle restait tenue par son devoir d’état qui, eu égard au jeu des alliances de la France dans le concert européen, l’obligeait à tenir compte de la raison d’état ! Mais dès lors que son neveu eût autorisé la venue des religieuses cloîtrées en son royaume, Mère Thérèse de Saint-Augustin laissa libre cours à son naturel. Saint-Denis devint la plaque tournante par laquelle les moniales étrangères passaient avant d’être redirigées vers d’autres couvents. A certain moment les effectifs y atteignirent la soixantaine ! Rien ne fut épargné surtout pour accueillir et garder les treize sœurs du carmel de Bruxelles. Il fallut d’abord vaincre leurs réticences : le climat, la nourriture, mais, aussi les usages du Carmel français où la Règle n’était pas appliquée comme « chez elles ». L’abbé Consolin, confesseur de Saint-Denis dépêché auprès d’elles, finit par les rassurer. Elles arrivèrent avec lui en juin 1783, reçues chaleureusement elles s’intégrèrent dans leur nouvelle communauté.

Puis, fatal retournement de l’histoire, quand éclata la Révolution elles quittèrent la France. Bientôt celles-là même qui les y avaient accueillies durent à leur tour abandonner le couvent pour se cacher dans leurs familles ou s’exiler. Madame Louise, morte en 1787, ne connut pas le déferlement qui balaya la monarchie. Dans la biographie qu’elle lui consacrèrent au XIXe siècle, ses héritières du carmel d’Autun prétendirent qu’elle avait été victime d’un complot des « ennemis de la religion ». Il n’en est rien bien sûr, mais l’on ne peut leur reprocher d’avoir voulu embellir l’histoire pour que la princesse pût elle aussi être déclarée martyre. L’ouvrage de Mère Tourel ne fait qu’emprunter au style hagiographique courant à son époque pour mettre en valeur celle qui était restée un exemple de sainteté dans la plupart des communautés reconstituées après la Révolution.

En vérité, frappée par la maladie, Madame Louise a expiré au milieu de ses filles. Ses dernières paroles furent pieusement recueillies : Au galop, au galop, au paradis ! Et là on la reconnaît bien à l’impétuosité qu’elle mit en toute chose. Elle voyait s’ouvrir enfin les portes du royaume, et c’est bien d’une allure princière qu’elle y courait ! Elle qui avait tant voulu être oubliée ne le fut même pas par ceux-là qui, en 1793, profanèrent les tombes des Bourbons dans la basilique de Saint-Denis. Se rappelant que la princesse dormait non loin de là. Ils y vinrent chercher ses restes, enterrés comme ceux des autres religieuses autour du cloître, pour les jeter avec ceux de sa famille dans la fosse commune. Ainsi rejoignait-elle les siens. Peut-être le fallait-il pour qu’elle les entraîna à sa suite. L’un de ses vœux les plus chers exprimé au moment de quitter Versailles n’avait il pas été Moi carmélite, le roi, tout à Dieu et toute ma famille dans le chemin du ciel.

Il y a quelques années, le souvenir de Madame Louise a de nouveau resurgi de l’ombre où il semblait qu’elle eût fini par entrer au début de ce siècle. Il a resurgi en ce lieu même où elle avait voulu s’enfouir, devenu après bien des avatars Musée des arts et d’histoire de Saint-Denis. Tandis qu’au rez-de-chaussée se trouvent présentés les vestiges archéologiques de la ville, au premier étage, dans les anciennes cellules, sont exposés les souvenirs du passage de Louise de France au carmel, alors qu’au second, sont évoqués les événements de la Commune. Providentielle rencontre en ces lieux où se sont posées sans les accaparer les traces de divers courants de notre histoire. Comment ne pas redire les mots que Madame Louise ne prononçait peut-être que pour elle-même mais qui prennent ici une signification presque prophétique : “Travailler au grand ouvrage de notre réconciliation”. Cela peut-être, sûrement même, a commencé à se produire là-même où une municipalité communiste a contribué activement à préserver ces bâtiments de l’avidité des promoteurs pour en faire un lieu de mémoire ; là même où vivent aujourd’hui des hommes venus de toutes les nations, à l’ombre de la basilique des rois de France tout près de l’endroit où beaucoup, s’ils n’y pénètrent, ignoreront toujours que vécut la fille de Louis XV.

Brigitte-Marie L. B. (ocds)

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